jeudi 14 février 2013

Si les églises se vident c'est la faute des journalistes : États d'âme

Si les églises se vident c'est la faute des journalistes : États d'âme
Décevant de la part d'un pape, surtout si on sait que le théologien Ratzinger était, comme conseiller du Cardinal Frings, un des éléments les plus progressistes du Concile Vatican II. Mais dès 1970, il freina des 4 fers au point de devenir méconnaissable. Il désavoua la théologie de la libération qui était une des intuitions de Vatican II. Il remit à l'honneur la liturgie d'avant Vatican II. Sa hantise était le relativisme qu'il combattit avec un dogmatisme rigide. Par cette attitude, il s'enferma dans sa bulle de certitudes au lieu de s'ouvrir au monde comme Vatican II l'a préconisé. Paradoxalement, il parle de l'importance de l'oecuménisme tout en publiant Dominus Jesus. En 2005, il décrète que Vatican II est dans la continuité de ce qu'il y avait avant et que c'est une hérésie de dire le contraire.. Et ce qui est grave, c'est qu'il y a une telle chape de plomb qui pèse sur ce discours idéologique que les évêques ne s'autorisent pas à tenir un autre discours parce qu'ils ont fait une promesse d'allégeance au Pape et ce dernier n'a pas hésité à destituer ceux qui ne marchent pas dans le droit chemin.
Pauvre Eglise! Et vu tous les cardinaux électeurs "fermes dans la foi" qui ont été mis en place, le Saint Esprit devra souffler très fort pour faire bouger l'Eglise.

Pour mémoire, mon analyse de Vatican II
http://georgesheichelbech.blog.lemonde.fr/2012/05/25/je-persiste-et-je-signe-vatican-ii-se-situe-dans-la-discontinuite-et-la-rupture-par-rapport-a-ce-qui-a-precede/