vendredi 10 octobre 2014

Peut-on justifier le refus de donner du pain à un affamé qui en demande ?

J'avais faim... : États d'âme
Cette réflexion va bien au-delà du problème des divorcés remariés. Il faut reprendre à nouveau frais une approche de l’eucharistie qui hélas est devenue une récompense pour personnes bien pieuses et bien dévotes. Ne disait-on pas avant Vatican II qu’il fallait être en état de grâce pour aller communier ? Il ne s’agit pas de donner à manger à ceux qui se sont alignés sur cette vision piétiste de l’Eglise mais à ceux qui ont faim. Comment s’arroger le droit de refuser, en ayant en plus le culot de dire qu’on le fait au nom de Dieu ? Cette réflexion est aussi valable pour le problème de l’hospitalité eucharistique. Et qu’est-ce que cette ségrégation qui n’autorise que les clercs à communier sous les deux espèces avec parfois une autorisation au compte-goutte pour les laïcs ?