L’émission de Cash
Investigation, le travail d’enquête de Mediapart et le livre « Eglise, la
mécanique du silence » ont à nouveau mis sous les projecteurs de l’actualité
la manière dont l’Eglise catholique traite le problème de la pédophilie en son
sein. S’il est incontestable que l’Eglise catholique commence à prendre
conscience des ravages de la pédophilie, entre affirmer que cela va changer et
un changement en profondeur, il y a une marge. Ce n’est que sous la pression,
quand elle ne peut plus faire autrement, que l’Eglise concède d’admettre du
bout des lèvres, ce qui s’est passé. Malgré certaines imperfections qui sont
reprochées à l’émission de Cash Investigation, elle a le mérite d’informer
l’opinion publique sur la façon concrète de traiter ce problème par l’Eglise,
qui n’est de loin pas à son avantage, que ce soit dans cette affaire ou dans
d’autres : le goût du secret, s’imaginer être au-dessus des lois quitte à même
y ajouter qu’il s’agit de lois de Dieu alors que les autres ne sont que des
lois des hommes. Au-delà du problème grave de la pédophilie, ce qui est en
cause, c’est la manière dont l’Eglise traite ce problème. Voici quelques
articles :
Mais il y en a toujours qui
veulent défendre l’institution Eglise, sans doute société parfaite, comme on
disait au siècle dernier, contre les lobbies anticatholiques qui se déchaînent
impunément pour accuser l’Église d’entretenir le crime.